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Marmite et Penalty !

22 janvier 2012

Un, dos...TRES !

                  A 24 ans ils sont peu à pouvoir se targuer d'être de tels joueurs, en fait, personne ne le peut, personne ne le pu jamais, peut-être que personne ne le pourra plus. 1m69 de talent pur, de magie, d'excellence dans le geste, de perfection dans la précision, dans les choix, d'une régularité rare. Qui a déjà enchaîné les records aussi facilement que les buts ou les dribbles ? Qui a déjà bonifié avec une telle apparente facilité chaque ballon, chaque action, chaque offensive ? Qui d'autre peut s'affirmer, en toute modestie et humilité, comme le meilleur joueur de tous les temps, meilleur joueur de la meilleure équipe de l'Histoire. Seule " La pulga " semble à la hauteur de cet Olympe dont il domine la planète football et d'où il a rendu l'exceptionnel tellement banal. 

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      Ovationné sur tous les stades du monde, applaudi par tous les publics, par chaque supporter qui aime le foot, qui connait le foot, difficile de ne pas faire du néo triple ballon d'or LA star du football, LA légende du ballon rond. Réjouissons-nous, car les décennies passent, les générations défilents, les joueurs de génie arrivent, puis disparaissent, d'autres s'imposent, à l'image de la puce argentine dans la durabilité, dans l'exceptionnel, dans l'écriture simple de l'Histoire. Multiple champion d'Espagne, d'Europe, deux fois champion du monde ( des clubs ), triple meilleur buteur en titre de la League des Champions, double meilleur buteur-passeur sur une année civile ( performance exceptionnelle s'il en est ), rien ne semble pouvoir arrêter Leo Messi, pas même ses adversaires au titre de " meilleur joueur du monde ", comme le trop fantasque Christiano Ronaldo, peut-être un peu trop amoureux de sa propre image, au détriment de son jeu, de ses qualités intraseques de footballeur, pourtant absolument monumentales. Mais Messi ce n'est pas juste un joueur hors normes, c'est un homme humble, discret, c'est un homme...avant tout. L'incarnation, sans doute, de son club de toujours, de l'idéologie catalane forgée par la Masia, une mentalité reposant sur des préceptes rares dans le football moderne : collectif, simplicité, technicité, précision, plaisir ! Un plaisir qui laisse trop souvent place à la réalité de la nécéssité des résultats, à l'absolue quête du mieux, quels qu'en soit les moyens. Non...Le Barça c'est autre chose, une éclaircie dans une tempête médiatique qui fait la part belle aux athlètes gominés, aux égos surdimentionnés, une pause dans l'évolution physique, brutale, athlétique du football, un moment de grâce, une magie qui nous prend, une unicité, une différence marquante, autre chose...tout simplement. Quel plaisir de voir évoluer la meilleure équipe de l'Histoire, le meilleur collectif, l'expression simple, basique et fondamentale du football, quel régal. Certes gâté par un Messi au-dessus du lot, au-dessu des pelouses, des stades, le Barça peut également s'enorgueillir de détenir des postulants crédibles, voire incontestables à différents postes capitaux. Xavi n'est-il pas à l'heure actuelle, le meilleur meneur de jeu du monde ? Iniesta n'est-il pas le plus efficace, le plus précis des relayeurs ? Daniel Alves ne révolutionne-t'il pas le poste de latéral droit ( comme l'avait fait son compatriote Roberto Carlos pour son penchant gauche ) ? Puyol n'est-il pas un maître de placement, de force, d'intelligence ? Piqué n'est-il pas le plus sur, le plus habile des défenseurs centraux ? Sergio Busquets n'est-il pas le meilleur relanceur, la plus élégante "sentinelle" du moment ? Abidal n'est-il pas à l'apogée de sa carrière, infranchissable et meilleur arrière gauche au monde ? Et Victor Valdès n'a-t'il pas le meilleur jeu au pied ( entre autres ) des gardiens de ce niveau ? Bref, le football reste un sport collectif, et quand chaque composante de ce collectif s'impose comme un choix premier dans la hiérarchie mondiale, et que l'on y ajoute l'exceptionnel, l'unique, ce collectif ne devient-il pas...le meilleur tout simplement ?

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     En 2011, certains avaient émit des doutes, justifiés, sur la légitimité du balon d'or, attribué à Lionel Messi. Iniesta et Xavi, champions du monde en titre auraient en effet mérité, aussi, largement, une telle récompense. Mais les chiffres, les records et le talent pur avaient sans doute fait pencher un peu plus une balance qui s'effondre à chaque match en faveur d'une supprématie footbalistique d'un homme, tout simplement meilleur. En 2012, le ballon d'or n'a fait ni polémique, ni remou, ni doute, l'on remarquera la " classe " du madrilène Ronaldo, qui avait jugé bon de ne pas faire le déplacement à Zurich pour la remise officielle de cette récompense, l'humilité n'est décidément pas la qualité première de la star portugaise. Aujourd'hui, la planète football bat au rythme des performances d'un petit bonhomme aussi simple dans son image que dans son jeu ( en apparence ), à 24 ans, il serait tentant de voir en lui la star ultime de l'Histoire du football, s'il décroche un jour un 4ème balllon d'or, il sera alors seul, là-haut, le sourire timide et enfantin, comme à son habitude, à savourer son génie, en tout humilité, attendant d'autres records, d'autres buts, d'autres titres, sans jamais sombrer sous la pression, pourtant démesurée, sur sa personne, sans jamais se prendre pour ce qu'il est, le meilleur des meilleurs, le plus grand, le plus efficace et le meilleur des joueurs de l'Histoire de ce sport !

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14 février 2011

Obrigado !

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J'étais jeune, et le foot c'était...plutôt un loisir, quelque chose qui amuse, où l'on retrouve les potes. Bien sur je regardais les matchs, les " grands " matchs, je pense que je n'étais pas encore passionné. C'est en une phrase que j'ai compris que le football pouvait avoir une autre dimension, lors d'une pub pour un match de Ligue des Champions ( coupe d'Europe des Champions, ou C1, à l'époque ). " Le meilleur joueur du monde et son équipe défie les tenants du titre ". C'était qui ce gars, plus fort que tous les autres, le meilleur footballeur de la planète ?

Déjà le maillot du Barça se révélait à moi comme une référence. En effet, devant ce match, j'ai compris, j'ai regardé, admiré, appris, savouré, un brésilien qu'on appelait Ronaldo et qui, à lui seul, pouvait dribblé 3, 4, 5 joueurs, à ce niveau là ! Dés qu'il touchait le ballon, il sprintait en enchainant les passements de jambes à une vitesse qui me rendait fou, et jamais pour rien, c'était toujours efficace. Personne l'arrêtait, les défenseurs taclaient, trop tard, ou trop loin. C'était donc lui, " le meilleur joueur du monde ", c'était donc ça le foot au plus haut niveau, les dribbles, la vitesse, la puissance, la classe. Je venais de tomber amoureux du beau football, de la technicité, du jeu, du Brésil.

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Une décénie plus tard, après des centaines de buts, des Coupes du Monde, " le meilleur joueur de la planète " vivait, sous mes yeux, le drame de sa vie, un genou qui plie, une carrière qui s'arrête et des supporters incrédules. Je me souviens de commentaires fréquents " il ne reviendra jamais à son niveau ", " c'était le meilleur, quel dommage ", " j'avais jamais vu un mec joué aussi bien, c'est fini ". Certes, sa carrière, ce jour-là, a pris un tournant dramatique, presque irrévocable. Mais, il reviendra, puis se reblessera, et reviendra encore pour ponctuer le chef d'oeuvre de sa carrière, la Coupe du Monde 2002. Il y inscrit 8 buts, dont 2 en finale face au meilleur gardien de la compétition. Il entre définitivement dans l'Histoire du foot, en gagnant son second titre mondial, ayant participé à 3 finales ( 1994, 1998, 2002 ), même s'il ne jouera que les deux dernières. Il bat également le record du nombre de buts marqué en coupe du monde,15, précédent record détenu par un certain Pelé. Ce chef-d'oeuvre restera le point d'orgue de sa carrière, qui aurait pu être encore plus colossale.

Vieillissant, malade, sa carrière madrilène l'amènera, peu à peu vers le déclin, il sera désigné " pichichi " dés sa première saison dans la " Maison Blanche ", 6 ans après avoir décroché le même titre de meilleur buteur de Liga chez l'ennemi barcelonais, un exploit de plus. Il en signera d'autres à Madrid, comme un triplé magique à Old Trafford, lors d'un mémorable 4-3 face aux mancuniens de Fabien Barthez, en Ligue des Champions. Mais les matchs passaient et les galactiques l'étaient de moins en moins, le prodige devenu " Il Fenomeno " était devenu un attaquant commun, un peu bourru. En 2009, après un bref passage au Milan AC, où il brillera par petits feux, il rentre au pays, et signe aux Corinthians de São Paulo, où son hyperthyroïdie fera de lui un vétéran au surpoids guère dissimulable. Après une élimination en Copa Libertadores, au terme d'une saison où il a tout de même réussit quelques coups d'éclat ( le talent ne meurs jamais ), il met un terme à sa carrière, dans le fracas du mécontentement des supporters pãolistes.

ronaldo_va_mettre_un_terme_a_sa_riche_carriere Les spécialistes affirment que sans ses blessures, il aurait pu, aurait DU, jouer 250 à 300 matchs de plus, qui ce qu'il serait alors devenu, comment être meilleur que " le meilleur joueur du monde " ? Son palmarès hors norme, son talent, font de lui une légende vivante, Ronaldo aura révolutionné le poste de N°9, pour toujours, et en restera l'exemple ultime pour longtemps. Pour m'avoir éveillé au football " champagne ", au football qui chante, pour m'avoir fait rêver, pour avoir été un joueur hors norme, pour avoir changé l'Histoire du foot, pour avoir fait du Brésil la plus belle nation du monde footballistique, pour vos passements de jambes magiques et votre technique, votre vitesse et vos buts sensationnels, M. Ronaldo : OBRIGADO !

 

Damien

 

13 février 2011

L'Equipe de France réussit sa transition

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Oubliable le désastre de Knysna ? peut-être, sans doute. En tout cas cela faisait longtemps que l’on avait pas vu une belle équipe tricolore, c’est chose faite depuis ce mercredi. Les fines bouches gâcheront la fête par des arguments plus ou moins opportuns. Oui le Brésil était dominateur avant l’expulsion d’Hernanès, mais a qui la faute si ce joueur a rejoint les vestiaires prématurément ? A lui et lui seul. Dés lors, l’on a pu bercer à nouveau nos élans patriotiques et chauvins et se dire enfin que ” La France joue bien “, tout simplement. Les tests ”sérieux” étaient attendus, l’Angleterre, puis le Brésil, le bilan est plus que positif, puisqu’il fait état de deux victoires. Mais au delà des résultats, il s’agit surtout de deux belles propositions collectives.

En effet, si le match contre l’Angleterre avait posé les jalons du renouveau, de l’efficacité retrouvée, du jeu attractif, le Brésil est arrivé comme une confirmation pour cette rentrée 2011. Amical ? Certes, mais la qualité est là, les prestations personnelles sont encourageantes. L’arrière garde semble donner de plus en plus de gages de sûreté et promet d’être solide sur le long terme, Mexes a sans doute réalisé son meilleur match sous le maillot tricolore, après avoir été associé à de nombreux défenseurs, il semble enfin s’épanouir à ce poste pour lequel il a toujours été fait, grâce à une vrai complicité avec le lillois Adil Rami.

Le milieu, pour sa part, semble plus garni que jamais et les solutions se multiplient pour le sélectionneur. Si M'Vila a déçu, Diarra est bien le futur patron et Diaby semble pouvoir avoir un grand rôle à jouer. Mais Toulalan, Lass Diarra, Cabaye ( et d’autres ) semble également pouvoir prétendre à une éventuelle titularisation. Un chantier difficile pour Laurent Blanc, qui devra faire des choix sans ” fâcher ” ce que n’a pas su faire son prédécesseur.Une attaque enfin performante…Et oui, si les maigres victoires de l’équipe de France semblait dues à un manque criant d’efficacité, le fait est que les derniers matchs ont, au moins, tous vu les tricolores marquer au moins un but. Là encore, l’avenir et la jeunesse semblent être les clés d’une attaque rugissante.

Karim Benzema, balloté en club, semble être totalement épanoui en équipe de France, notamment aux cotés de joueurs de sa génération comme Jérémy Ménez. On espere ainsi les voir très vite associés à un Samir Nasri et à un Hatem Ben Arfa à son meilleur niveau en lieu et place d’un Florent Malouda qui n’arrive décidément pas à se libérer avec les bleus et d’un Yohann Gourcuff bien loin du niveau international du meneur de jeu qu’il devrait être. ” La génération 87 ” a montré à plusieurs reprises son talent et qu’il allait falloir compter avec elle, une chose que Laurent Blanc semble avoir comprise, pour le plus grand plaisir des supporters qui reprennent plaisir à voir les Bleus ” jouer “, ENFIN !

Damien


13 février 2011

Rooney stratosphérique !


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Inimaginable il y a encore quelques mois, alors que l’attaquant anglais, en désaccord avec ses illustres dirigeants, et en manque de réussite ( donc de confiance ), semblait prendre la route pour s’installer chez l’ennemi juré ( City ), c’est un nouveau Wayne Rooney qui est revenu en grâce ” chez lui “.L’année 2011 a peine entamée, l’attaquant anglais semble revivre, reprendre ses marques, retrouvé l’envie tout simplement. Le talent, il l’a toujours eu, la confiance retrouvée il était logique que les buts s’enchaînent, et c’est le cas. Plus épanoui que jamais, Rooney se sent pousser des ailes, au propre comme au figuré. Cet après-midi, la confrontation énorme, le derby de l’année entre City et Man U, semblait être une affiche faite, écrite, pour lui. Pour peu de chose il aurait pu être titulaire avec le maillot des citizens aujourd’hui, mais le destin avait peut-être choisi son camp, celui qui allait le mener vers ” le plus beau but de sa carrière “.

L’attaquant de l’équipe d’Angleterre nous avait habitué à des frappes surpuissantes, à une ponte de vitesse éclatante, à une rapidité d’exécution de haut niveau, à une précision dantesque. C’est à un nouvel exercice que Wayne Rooney s’est essayé, avec la réussite des grands. Si le centre de Nani aurait été ” trop long ” pour la plupart des attaquants, Wayne ” Air ” Rooney allait signé, du sceau des très très grands, le but de l’année en 1ère League.Un but parfait ! Prise d’information, décalage, mise en position, détente, reprise coup du pied, puissance, lucarne ! Sans doute l’un des plus beaux buts de l’histoire du championnat anglais, qui en a vu pourtant beaucoup. Si certains en doutaient, Rooney vient de se hisser, par son talent, par cet éclat, au niveau des Cantona, Berkamp, Wright et autres buteurs d’exception, et entre, à son tour, dans la liste des auteurs des ” plus beaux buts de l’Histoire ” !

Damien


 

13 février 2011

Ca y est, le blog est crée!

Apres quelques jours de réflexion, nous sommes décidés à créer ce blog! Footandfood est le 1er blog qui mettra enfin les couples d'accord! Ras le bol des negociations interminables pour savoir si on regardera le Barca ou Masterchef, alors c'est décidé, on mélange tout! Marmite et Penalty sera désormais notre espace d'expression unique, et devrait convenir aux accros du ballon rond comme aux fondu(e)s des fourneaux!

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Marmite et Penalty !
  • Marmite et Penalty, ou le blog qui réunit nos passions: le foot pour lui, la cuisine pour moi! Enfin un blog qui va mettre tout le monde d'accord! Recettes originales et commentaires sportifs, c'est par ici!
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